Le groupe Résistance à l’Agression Publicitaire de Nancy dénonce les procédés publicitaires destinés au conditionnement et son impact d’achat sur les consommateurs. Lundi 26 août, l’association RAP formait de futurs résistants.
Lundi 26 août 2019, Virginie et Frédéric ont donné rendez-vous place Stanislas à des sympathisants du groupe "Résistance à l’Agression Publicitaire" de Nancy. Après les présentations, l’objectif est de partir recenser les nombreux affichages dans l’espace public.
Le groupe "RAP" a cartographié la ville en 82 parcours. Ce lundi matin, nos deux adhérents et deux sympathisants vont effectuer le numéro 58 pour faire l'inventaire de toutes les publicités et le mobilier urbain. Ce qui permettra d'avoir une base de données de l'ensemble de la publicité et d'avoir un support pour discuter avec la métropole du Grand Nancy.
Cette cartographie devrait permettre au groupe de dénoncer l’omniprésence de la pollution publicitaire et d’exercer une pression sur le règlement local de publicité (RLP) en cours de réalisation.
Il y a une pollution visuelle, il y a aussi une pollution de l'esprit. On reçoit entre 1200 et 2200 messages publicitaires par jour.
- Virginie Hacquard, Groupe Résistance à l’Agression Publicitaire
L’association souhaite en priorité interdire les panneaux vidéo qui consomment beaucoup d’énergie.
Créé en décembre dernier, le groupe nancéien "Résistance à l’Agression Publicitaire" organise différentes actions comme le masquage des panneaux. Jeudi 29 août à 19h30, une rencontre publique est organisée avec pour thème : "Pourquoi et comment agir contre la publicité ?" Le rendez-vous est fixé au "Plan B" à Nancy.
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