Le peloton parcourt 14 kilomètres dans l'agglomération jusqu'à la ligne d'arrivée, Boulevard d'Austrasie. Sur le parcours, les services municipaux ont fait place nette pour le passage-éclair du peloton. Les commerçants espèrent malgré tout quelques retombées de ce sprint à travers la ville.
Dès le matin, le ballet des balayeuses est lancé dans les rues. Pas un caillou ne doit traîner sur un parcours urbain où les coureurs, descendus du plateau de Villers, sont attendus à pleine vitesse.
Plus loin, les petites mains du Tour de France montent les portiques marquant les derniers kilomètres avant l'arrivée. La déco est omniprésente, en jaune de préférence. Sur la façade de l'école de la rue Mon-Désert, les affiches des candidats à l'élection européenne ont été recouverte par des affiches à la gloire du Tour.
La Métropole a déjà fait reboucher les nids-de-poule depuis plusieurs semaines.Il reste ce matin à dégager tout ce qui peut faire obstacle au sprint. A commencer par les quelques voitures qui ont bravé l'interdiction de stationner.
Denant le tabac-épicerie de la rue Jeanne-d'Arc, un peloton de policiers municipaux guette les clients, même en mode arrêt-minute. "Vous pouvez pas rester là Monsieur. On va faire enlever les voitures". La fourrière est annoncée dans quelques minutes.
Herman, le patron de la boutique, s'attend malgré tout à une belle journée. Il a rempli ses rayons de boissons et friandises, astiqué les vitrines et sorti le parasol "FDJ". Cet après-midi, les trottoirs de la rue Jeanne-d'Arc seront noirs de monde. 50.000 spectateurs sont attendus dans l'agglomération.
La ville et les commerçants espèrent des retombées économiques directes et indirectes.
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