L'AS Nancy Lorraine n'a pas dérogé à la règle instaurée depuis le début de saison. Fade et brouillonne, ne parvenant pas à installer le danger dans la surface adverse, elle s'incline logiquement.
Le match
Que dire de plus que Quevilly-Rouen Métropole, qui "jouait à l'extérieur" du fait de la réfection de son stade, n'avait rien d'un "foudre de guerre" ?Sans doute.
Mais depuis le début de ce championnat, triste calque de la saison en Ligue 1, l'ASNL s'empêtre dans son jeu approximatif à tous niveaux.
Et le changement d'entraineur, qui a amené un espoir pour le moins fugace avec la victoire nette et sans bavure face à Valenciennes FC, semble déjà être du domaine du passé.
Alors, pour ne pas finir comme l'an dernier, pour ne pas sombrer dans l'enfer du National, avec à la clef de très nombreuses années de galère, il va falloir relever les manches, et mettre les bouchées triples à l'entraînement.
En première mi-temps, même si il y a du mieux au niveau de la circulation du ballon, seul un tir d'Abergel aurait pu inquiéter le portier local, bien placé sur ce coup là.
Il va y avoir la réception de Bourg-en-Bresse à Picot, -encore un RV à ne pas rater-, puis un match à hauts risques à Lorient, qui risque fort de tourner à la déroute si c'est l'ASNL d'hier soir qui se présente au stade du Moustoir.
On peut également s'interroger sur l'abence Alaeddine Yahia, "qui n'est pas encore prêt" (sic), et dont le staff semble s'accomoder. Difficile en effet de se passer d'un joueur d'expérience et de ce gabarit dans une défense qui prend l'eau.
Dans ces conditions, va fatalement se poser le problème du Mercato d'hiver.
Au lieu de penser à quelques nouveaux départs, il semblerait qu'il vaille mieux se concentrer sur de nouvelles arrivées, bien ciblées cette fois (côté nouveaux joueurs, Yahia et Eler ne jouent pas, Clément blessé plusieurs semaines, sans oublier bien sûr le feuilleton Jourdren !).
Côté ambitions, il saute aux yeux -sauf retournement brusque-, qu'elles sont plutôt limitées. Le maintien, c'est tout.
Et dans le contexte actuel, c'est déjà beaucoup.
L'homme du match : non décerné.