Les bus circuleront moins que d'habitude mardi 19, jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 mars 2024 à Nancy en raison d'un mouvement social sur le réseau Stan. Les usagers vont devoir s'organiser. Le mouvement porté par le syndicat Sud pourrait durer.
Dès demain, mardi 19 mars, un nouveau mouvement de grève va impacter le réseau Stan à Nancy. En dehors des lignes 10, 14 et 16, toutes les autres seront perturbées, vous pouvez retrouver quels horaires de passage seront annulés ici.
Attention pour les usagers, les horaires pour chaque journée de grève partielle seront communiqués la veille uniquement.
Pour la défense des salaires, contre l'insécurité
Les raisons de ce nouveau mouvement sont multiples et font suite à l'échec des négociations annuelles entre syndicat et direction.
Nous demandons plus de contrôleurs, la possibilité d'être géolocalisé et l'arrivée de la police des transports à Nancy
Hicham Bouguerra, délégué syndicat Sud Keolis Grand Nancy
Hicham Bougerra est délégué syndical Sud chez Keolis Grand Nancy, c'est le syndicat majoritaire :
"Il y a un problème d'iniquité de salaires chez les conducteurs, nos revendications sont donc en partie salariales. Les services sont de plus en plus longs et pénibles, il y a donc un problème de dégradation des conditions de travail, et il y a le gros point noir des incivilités pour lesquels les conducteurs ont déjà fait valoir leur droit de retrait. Il y a eu le coup de feu en décembre 2023, les coups de marteaux sur les vitres et le coup de poing récemment. Un audit social réalisé il y a cinq ans avait déjà pointé tous ces problèmes mais rien n'a été fait."
La grève est cette semaine partielle mais le mouvement pourrait s'amplifier si la direction ne se montrait pas à l'écoute.
"Nous demandons une hausse des effectifs de contrôle, la possibilité d'être géolocalisé en cas d'agression et l'arrivée de la police des transports à Nancy sur l'intégralité du réseau Stan. Il y a plus de contrôles en hypercentre car on touche plus de monde mais on se rend compte que les incivilités se passent aussi à l'extérieur", explique le syndicaliste qui affirme que le mouvement est parti pour durer.
