Un prêtre du diocèse de Nancy et Toul, en Meurthe-et-Moselle, a été condamné lundi 25 novembre à 18 mois d'emprisonnement, assortis d'un sursis probatoire de deux ans, pour détention d'images pédopornographiques.
Un prêtre du diocèse de Nancy et Toul (Meurthe-et-Moselle), a été condamné à 18 mois d'emprisonnement assortis d'un sursis probatoire de deux ans pour détention d'images pédopornographiques, lundi 25 novembre 2024. Il a, en revanche, bénéficié d’une relaxe d’un chef d’agression sexuelle. L’information, dévoilée par nos confrères de France Bleu Sud Lorraine, a été confirmée auprès du parquet de Nancy par l’AFP.
Selon un communiqué du diocèse de Nancy et Toul, publié le 25 novembre 2024, l'ancien évêque de la circonscription, Monseigneur Jean-Louis Papin "avait été informé, en juin 2018, qu'un jeune mineur avait déclaré avoir été victime d'une agression sexuelle" de la part de ce prêtre, aumônier d’une maison de retraite de Meurthe-et-Moselle. Le diocèse avait alors alerté la justice. "Comme il l'a fait à chaque fois qu'il a reçu une telle information, Monseigneur Jean-Louis Papin a alors immédiatement fait un signalement au procureur de la République de Nancy", détaille le diocèse.
Si des images pédopornographiques ont bien été retrouvées, le prêtre a néanmoins été relaxé "du chef d'agression sexuelle sur personne vulnérable par personne ayant autorité", selon le parquet de Nancy. Dès 2018, Jean-Louis Papin avait décidé de mettre fin aux missions ecclésiastiques du prêtre, "notamment parce qu'il avait enfreint un décret" l'obligeant à "s'abstenir de tout contact avec des mineurs, en raison d'une condamnation antérieure", précise le diocèse dans son communiqué.
Dans son communiqué, le diocèse réaffirme son soutien aux victimes et fait part de sa "détermination à avancer sur le chemin de la vérité". Un décret pénal canonique interdit désormais au prêtre condamné de présider tout office liturgique.