Meuse : un breton sur les traces des Poilus

Vivien est breton. Ce qui ne l'empêche pas de se passionner pour les champs de bataille de la Grande Guerre. Et d'arpenter les lieux à la recherche d'objets ayant appartenus aux combattants.

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Vivien est breton.

Sa passion : la Grande Guerre.
Il arpente les champs de bataille à la recherche d'objets du quotidien des soldats français et allemands.

A l'aide de cartes, il bénéficie de la topographie exacte des lieux de combats, et peut suivre les unités à la trace.

Une recherche difficile, cependant, du fait que les détecteurs de métaux sont interdits sur ces sites et que seul un regard particulièrement aiguisé peut permettre de dénicher les objets tant convoités.

Aujourd'hui, il trouvera quelques bouteilles et la gamelle d'un soldat allemand.

Vivien cherche le quotidien de "ceux qui ont vécu". 
Et souvent fait don de leurs vies lors d'un combat sans fin.


Reportage : Jean-Philippe Tranvouez - Frédéric Madiaï - Elisabeth Targe

Ce que dit la loi
Réglementation sur les fouilles archéologique

Les vestiges des conflits contemporains (guerre de 1870-1871, Première et deuxième guerre mondiale) appartiennent pleinement au patrimoine archéologique. « Les vestiges et sites relatifs à ces conflits armés occupent une place spécifique dans le champ de la recherche archéologique et doivent bénéficier d’une prise en compte et d’une protection identiques à celles des autres éléments du patrimoine archéologique » (JO du 15 janvier 2013 p.427)

A cet égard, l’individu  intervient sur les champs de bataille afin de mener des fouilles en toute illégalité (artL.531-1 et L544-1 du Code du patrimoine) « Nul ne peut effectuer sur un terrain lui appartenant ou appartenant à autrui des fouilles ou des sondages à l’effet de recherches de monuments ou d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’art ou l’archéologie, sans en avoir au préalable obtenu l’autorisation » (art. L531-1 du Code du patrimoine). Il est interdit de détruire des contextes archéologiques afin de récupérer des objets (art L. 322-3-1 du Code Pénal et art L. 510-1 du Code du patrimoine).

Par ailleurs, le vol de biens archéologiques est caractérisé car ces objets n’appartiennent pas à l’individu (art. L. 311-4-2 du Code Pénal)
 

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