C'est à Verdun que sont fabriquées les dernières dragées artisanales, chez Braquier. Chaque année au mois de février le confiseur lance sa nouvelle collection. L'occasion de découvrir le secret d'une fabrication à l'ancienne.
Leurs couleurs égayent les tables des mariages, communions et baptèmes, les dragées font partie de la tradition française. Des petits bonbons au coeur d'amende, recouverts de sucre et fabriqués encore de manière artisanale dans une confiserie de la Meuse. L'usine Braquier a été créée en 1783 et "le matériel utilisé aujourd'hui a plus de cent ans" précise Nathalie Bour, responsable de l'usine verdunoise.
Une entreprise à l'amende
Chaque jour, 100 kilos d'amendes sont triées, scrutées avant d'être plongées dans des bassines et recouvertes de sucre."Pour une bassine on doit mettre 25 kilos de sucre sur 36 kilos d’amendes et donc on met environ 25, 27 louches de sirop. A la fin on obtient le grossissage avec une couche d'un peu plus d'un millimètre" nous confie Jean-Luc Tock, dragiste. L'entreprise emploie aujourd'hui 16 personnes.
Tendances 2015
Chaque année au mois de février, l'entreprise présente une nouvelle collection, car les dragées doivent être à la mode. Côté mariages par exemple… les dragées seront café, grises et blanches, en tout cas à Verdun, c'est la tendance 2015 !Visite dans les coulisses de chez Braquier
Reportage Jean-Philippe Tranvouez et Angélique Etienne
Intervenants :
Jean-Luc Tock, dragiste
Nathalie Bour, responsable de l'usine