Robin, un jeune père de famille dijonnais, a été blessé grièvement le mardi 15 août 2017 dans la Meuse lors d’une manifestation antinucléaire à Bure. Hospitalisé au CHU de Nancy, il risque l'amputation des doigts de pied. En cause selon les manifestants, une grenade lancée par les gendarmes.
Trois personnes ont été hospitalisées après la manifestation le mardi 15 aout 2017 contre le site d’enfouissement de déchets nucléaire de Bure. Un rassemblement qui a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre (voir notre article du 15/08/2017).
Parmi les victimes, un dijonnais de 27 ans, père de deux enfants. Il a reçu, selon les manifestants, une grenade assourdissante qui lui a déchiqueté une partie du pied.
«Attaqués gratuitement et violemment, les gendarmes ont été obligés de riposter pour se défendre», explique, dans un communiqué, la préfecture de la Meuse, qui dénombre, de son côté, deux gendarmes blessés.
Robin dénonce "une action démesurée des forces de l’ordre qui a conduit à cet affrontement" mais surtout il pointe du doigt l’utilisation par les gendarmes des grenades assourdissantes GLI F4 . Blessé grièvement, hospitalisé au CHU de Nancy Brabois, il risque l’amputation d’une partie de son pied gauche.
Son témoignage recueilli par Cécile Boisson et Jean-François Didier