Pris par les Allemands dès les premiers jours de la bataille, le fort de Douaumont est un point stratégique que le commandement français va chercher à reprendre dès que la situation le lui permettra.
Depuis sa prise, le fort de Douaumont est devenu le pivot de la défense allemande sur la rive droite de la Meuse. Prévu pour loger 800 hommes, il va en accueillir 3500 au plus fort de la bataille et servir de lieu de repos, très relatif pour les troupes.
Les Allemands ont installé des groupes électrogènes. Et le magasin à vivre est approvisionné abondamment. Dès le mois de mai, les Français ont tenté de reprendre le fort… mais sans succès.
Seconde offensive
Depuis l’offensive de la Somme en juillet, les Allemands sont contraints de se détourner de Verdun.Le Général Mangin a pour mission de reprendre Douaumont. Cette fois, l’attaque est soigneusement préparée. Des répétitions ont lieu dans d’autres forts pour que les troupes progressent le plus efficacement possible.
L’assaut est lancé le 24 octobre : 650 pièces d’artillerie sont réunies ; Les troupes sont couvertes par un barrage roulant qui avance de 100 mètres toutes les 4 minutes. La résistance allemande est rapidement annihilée.
Une stratégie qui sauvera d'autres lieux
Quelques heures auront suffi à reprendre le fort…Un succès rendu possible par une nouvelle façon de mener les assauts. Pour la première fois, artillerie, infanterie et aviation agissaient en parfaite coordination. Une méthode qui allait forcer les Allemands, le 2 novembre suivant, à abandonner un autre lieu symbolique : le fort de Vaux.
Source archives : BNF Gallica - Pathé Gaumont
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