Une enquête a été ouverte pour "acte de cruauté envers les animaux" après la découverte à Brieulles-sur-Meuse d'une jument décédée après avoir été victime de nombreuses mutilations.
L'animal, une jument âgée de 19 ans, présentait de multiples blessures "au niveau génital, à un oeil ainsi qu'au niveau des pattes", a précisé Guillaume Dupont, Procureur de la République de Verdun au micro de France 3 Meuse ce mardi 20 octobre 2020.
Les faits ont été commis dans la nuit de vendredi à samedi dans un parc à Brieulles-sur-Meuse. "L'animal a été retrouvé sur le flanc" a ajouté le procureur de république, "le protocole habituel, c'est la pratique d'une autopsie dont j'attends les conclusions. Ma détermination est intacte dans cette affaire. Le ou les personnes responsables encourent deux ans d'emprisonnement et une amende importante."
Mi-septembre dans une autre affaire, un homme avait été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour "actes de cruauté ou de sévices graves de nature sexuelle et exhibition sexuelle". Il avait été notamment surpris à Ligny-en-Barrois "le bras engagé dans le vagin d'une jument", avait indiqué le procureur de la République de Bar-le-Duc.
Pour cette affaire, le parquet avait exclu tout lien avec les cas des chevaux mutilés récemment observés dans les autres départements.
Depuis le mois d'août, des faits de mutilation principalement de chevaux ont été signalés un peu partout sur le territoire français. A Arnac-Pompadour (Corrèze), où se trouve l'Institut français du cheval (IFCE), un centre d'écoute national répond aux appels de "détresse" des propriétaires. Environ 200 enquêtes ont été ouvertes.
L'enquête de Brieulles-sur-Meuse a été confiée à la brigade locale et les faits ont été aussi transmis à l'un des bureaux de l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale qui enquête sur ces faits en France. (Avec AFP)