Le 21 février 1916, près de 1000 combattants d’un nouveau genre précèdent les soldats allemands sur les champs de bataille de Verdun. Pour la première fois, des troupes d’assaut sont engagées à grande échelle sur le front…
Leur tenue diffère de celle de l’armée régulière : bandes molletières, culottes renforcées aux genoux, casques d’acier et grands sacs remplis de grenades.
Dès 1915, les allemands ont cherché à créer une rupture du front par tous les moyens possibles. Ainsi, naît l’idée de troupes capables de percer les lignes défendues par des mitrailleuses et des barbelés.
Les premiers essais se révèlent peu concluants mais une nouvelle tentative a lieu sous l’égide du capitaine Willy Rohr.
Une fois les obstacles détruits par l’artillerie, les « Sturmtruppen », appuyées par des lance-flammes, neutralisent les défenseurs, ouvrant ainsi la voie aux troupes régulières.
Ces stratégies supposent une grande mobilité. Les unités d’assaut sont pour cela dotées d’armes plus courtes et plus maniables.
Pour réduire les positions attaquées, les bataillons disposent de mitrailleuses et de mortiers légers. Le succès des opérations repose sur l’utilisation combinée de ces armes.
L’une des principales missions des troupes d’assaut sera d’ailleurs de former les autres unités à ces tactiques.
Quelques tentatives eurent lieu côté français pour constituer des troupes d’assaut. Mais seule l’Allemagne développa jusqu’au bout cette nouvelle façon de combattre. Une méthode à l’origine des tactiques utilisées de nos jours par toutes les unités de commandos…
Regarder la chronique de Laurent Parisot :
Source archives :
- Pathé Gaumont
- BNF Gallica
- Collection privée T. Ehret
•
©France 3