Histoires 14-18 : les prisonniers de guerre français

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Cette sculpture - qui trône depuis 1928 au cœur du cimetière des prisonniers de guerre de Sarrebourg - est appelée « le géant » représente un guerrier sans vêtements, à genoux, tenant la poignée d'un glaive brisé.
Une œuvre symbolique réalisée en Allemagne par un soldat captif. C'est le seul monument dédié à ces soldats longtemps restés des oubliés de la Grande Guerre.

Entre 1914 et 1918, 540 000 soldats français sont faits prisonniers sur le front ouest.
Une masse de captifs totalement inédite à l'époque. Pour y faire face, les Allemands ont créé 200 camps. Le sort de ces prisonniers est régi par les conventions internationales sur le droit de la guerre.
Internés dans des Oflags, les officiers sont dispensés de travail. Les hommes de troupe peuvent, eux, servir de main d’œuvre. Des camps de travail, annexes des Stalags, couvrent l'ensemble du territoire du Reich.

durée de la vidéo : 00h02mn06s
<p>Longtemps consid&eacute;r&eacute;s comme des soldats de seconde zone, les prisonniers de guerre ont fini par obtenir la reconnaissance qui leur &eacute;tait d&ucirc;e. On te raconte ?</p> <h2 class="title-2">C&#39;est quoi&nbsp;&laquo;&nbsp;le g&eacute;ant&nbsp;&raquo; ?</h2> <p>Cette sculpture, appel&eacute;e &laquo;&nbsp;le g&eacute;ant&nbsp;&raquo; repr&eacute;sente un guerrier sans v&ecirc;tements, &agrave; genoux, tenant la poign&eacute;e d&rsquo;un glaive bris&eacute;, <strong>une &oelig;uvre symbolique r&eacute;alis&eacute;e en Allemagne</strong> par un soldat captif. Elle tr&ocirc;ne depuis 1928 au c&oelig;ur du <strong>cimeti&egrave;re des prisonniers de guerre de Sarrebourg</strong>, le seul d&eacute;di&eacute; &agrave; ces <a href="https://www.lumni.fr/quiz/etre-soldat-pendant-la-premiere-guerre-mondiale" target="_blank">soldats</a>, longtemps rest&eacute;s des oubli&eacute;s de la grande guerre. <a href="https://www.lumni.fr/dossier/la-guerre-de-1914-1918-premiere-guerre-mondiale" target="_blank">Entre 1914 et 1918</a>, 40&nbsp;000 <a href="https://www.lumni.fr/article/dans-le-quotidien-des-soldats-de-premiere-guerre-mondiale" target="_blank">soldats fran&ccedil;ais</a> sont faits prisonniers sur le front, une masse de captifs totalement in&eacute;dite &agrave; l&rsquo;&eacute;poque. Pour y faire face, <strong>les Allemands ont cr&eacute;&eacute; 200 camps</strong>. Le sort des prisonniers est r&eacute;gi par les conventions internationales sur le droit de la guerre.</p> <h2 class="title-2">C&#39;&eacute;tait comment dans les camps de prisonniers ?</h2> <p>Les officiers sont dispens&eacute;s de travail, les hommes de troupe peuvent, eux servir de main d&rsquo;&oelig;uvre. Des camps de travail sont diss&eacute;min&eacute;s sur l&rsquo;ensemble du territoire du Reich. D&egrave;s 1914, <strong>les prisonniers deviennent un enjeu de propagande</strong>. Pour r&eacute;pondre&nbsp;aux accusations fran&ccedil;aises de mauvais traitement, les Allemands publient &agrave; partir d&rsquo;avril 1915, la liste des prisonniers de guerre dans la <strong>Gazette des Ardennes</strong>, une fa&ccedil;on de rassurer les familles fran&ccedil;aises sur le sort des port&eacute;s disparus, l&rsquo;occasion aussi de porter atteinte au moral de l&rsquo;ennemi. Malgr&eacute; les images rassurantes diffus&eacute;es, les conditions de vie dans les camps se d&eacute;t&eacute;riorent d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e&nbsp;: <strong>40&nbsp;000 soldats fran&ccedil;ais meurent en captivit&eacute;</strong>. Lorsque la guerre se termine, ces victimes sont trait&eacute;es comme des soldats de seconde zone. Dans l&rsquo;opinion publique, les prisonniers de guerre sont parfois suspect&eacute;s de s&rsquo;&ecirc;tre mis volontairement &agrave; l&rsquo;&eacute;cart des combats. Il faudra l&rsquo;action militante d&rsquo;anciens captifs pour aboutir &agrave; leur reconnaissance. Elle n&rsquo;intervient qu&rsquo;<strong>en 1926 avec l&rsquo;inauguration &agrave; Sarrebourg du cimeti&egrave;re</strong> d&eacute;di&eacute; aux soldats morts en captivit&eacute;.</p> <p>👉 Retrouve d&#39;autres faits marquants de la Premi&egrave;re Guerre mondiale dans&nbsp;<a href="https://www.lumni.fr/programme/histoires-14-18" target="_blank" title="Histoires 14-18 (nouvelle fenêtre)">Histoires 14-18</a>.</p> ©France 3

Dès 1914, les prisonniers deviennent un enjeu de propagande.
Pour répondre aux accusations françaises de mauvais traitements, les Allemands publient à partir d'avril 1915 la liste des prisonniers de guerre dans la Gazette des Ardennes. Une façon de rassurer les familles françaises sur le sort des « portés disparus». L'occasion aussi de porter atteinte au moral à l'ennemi. Malgré les images rassurantes diffusées, les conditions de vie dans les camps se détériorent année après année, du fait des maladies et des pénuries alimentaires qui touchent l'Allemagne.
40 000 soldats français meurent en captivité... 

Lorsque la guerre se termine, ces victimes sont traitées comme des soldats de seconde zone. La nation exalte les combattants victorieux. Dans l'opinion publique, les prisonniers sont parfois suspectés de s'être mis volontairement à l'écart des combats.
Il faudra l'action militante d'anciens captifs pour aboutir à leur reconnaissance. Elle n'intervient qu'en 1926 avec l'inauguration à Sarrebourg du cimetière dédié aux soldats morts en captivité.





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