Bagarre entre les familles des accusés à la Cour d'Assises de la Moselle

Le procès à Metz du couple accusé d'avoir assassiné un octogénaire après avoir acquis son appartement en viager tourne mardi 5 septembre 2023 à la rixe entre les familles. Deux blessés dont la mère de la coaccusée ont été évacués par les pompiers

Le procès à Metz (Moselle) du couple accusé d'avoir assassiné un octogénaire après avoir acquis son appartement en viager, tourne mardi 5 septembre 2023 à la rixe entre les familles. Deux blessés dont la mère de la coaccusée qui devait témoigner ont été évacués par les pompiers.

Les familles de Abderrahim Ghelouci et Meriem Bouasla accusés de l'assassinat de Michel Voltz, l'octogénaire qui leur avait vendu un appartement en viager se sont croisées à l'extérieur de la salle de la Cour d'Assises de la Moselle. Dans la salle des témoins précisément.

Des coups sont partis de tous les côtés

Un témoin de la rixe

Selon le témoignage de notre journaliste Valentin Piovesan présent à l'audience, des cris se sont fait entendre vers 16H00 pendant le rapport d'expertise de l'experte psychologue. Un agent de sécurité est sorti de la salle pour voir ce qu’il se passait puis est revenu l'uniforme et les mains ensanglantés. Les familles des accusés regroupées dans la salle des témoins en sont venues aux mains.

La rixe a fait trois blessés : le frère d'Abderrahim Ghelouci touché à l'arcade sourcilière, le père de Meriem Bouasla aurait le bras cassé. Quant à la mère elle a été violemment frappée à la tête et selon des témoins, piétinée. Cette dernière devait être appelée à la barre pour témoigner. Les trois victimes ont été évacuées vers les hôpitaux de Legouest et de Mercy.

La Cour a sous-estimé le danger selon la défense de Meriem Bouasla

Maître Tomasini avocate de Meriem Bouasla a regretté le fait que la Cour ait sous-estimé le danger occasionné par la rencontre des deux familles dans un même lieu alors que, toujours selon elle, des menaces avaient déjà été proférées à l'encontre de la famille de sa cliente.
De son côté, Maître Samia Boudiba l'avocate d'Abderrahim Ghelouci estime qu'il faut rester prudent et attendre les résultats de l'enquête pour connaître les circonstances exactes de cet incident. Les défenseurs s'accordent au moins sur un point : ils n'ont jamais connu un tel évènement au cours de leurs carrières respectives.
L'audience a été suspendue le temps de calmer les esprits et a pu reprendre son cours normal.

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