Les 7 et 8 juillet, l'association de Sauvegarde des casemates du Huberbusch organise une reconstitution de la vie durant la période 1939-1940 sur la ligne Maginot.
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Les bombardements, la misère et la violence de la guerre de 1939-1945 sont bien loin. Pourtant en Moselle, un groupe de passionnés tient à exercer son devoir de mémoire aux casemates du Huberbusch.
Le 4 juillet 1940, les casemates du Huberbusch, qui font parties des fortifications de la ligne Maginot, se rendent sur ordre du gouvernement.
Pendant deux jours, les casemates accueilleront près de quatre-vingt-dix figurants en costumes d'époque, qui retraceront la vie de l'époque.
"Il y aura par exemple des joueurs de cornes-muses, en référence à la présence de soldats britanniques et plus particulièrement écossais sur la ligne Maginot durant le conflit"
détaille le président.
D'autres événements sont au programme, l'une des tranchées sera occupée, des véhicules d'époque seront exposés et notamment des "véhicules français, ce qui est assez rare car la plupart ont été réutilisés par l'armée allemande après le conflit." Des chevaux, harnachés comme à l'époque seront présents. Enfin, samedi soir, un spectacle retraçant la vie des soldats à l'époque est prévu.
Les figurants viennent de "Normandie, d'Île de France ou encore d'Alsace", dit Charles Ledig. "Nous sommes tous très passionnés. Nous voulons mettre en lumière une période courte, souvent mal connue."
La ligne Maginot est réputée pour avoir été ineficace face aux Allemands pendant le conflit mondial, alors qu'elle se devait d'être inviolable. Pourtant, le président explique que près de cent mille hommes ont perdu la vie entre mai et juin 1940 sur cette zone. "Ce n'est pas rien quand même."
Durant ces deux jours, l'association espère deux milles visiteurs. C'est la septième année que le groupe organise l'événement, "chaque édition demande un an de préparation." Pour 2019, l'association va prendre une année de repos, pour préparer "quelque chose de plus gros plus 2020, pour l'anniversaire des quatre-vingt ans", conclut le président.
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