Les festivités des 66e fêtes de la Mirabelle seront placées sous haute surveillance dans le contexte de risque terroriste, a annoncé le maire de Metz, Dominique Gros (PS).
"C'est une position politique qui consiste à refuser de changer de style de vie et de style d'organisation de la vie dans une ville" malgré la menace terroriste, s'est justifié le maire PS de Metz Dominique Gros.
«On met tous les moyens pour que les choses se passent bien»
Dominique Gros (maire PS de Metz)
Interview de Dominique Gros, maire de Metz (PS)
La ville bénéficiera d'un renfort de gendarmes mobiles et du soutien des militaires de l'opération "Sentinelle", en appui aux forces de la police nationale et de la police municipale.
Le site du feu d'artifice sera fermé en espace clos au moyen de dispositifs anti-intrusion et de véhicules de sécurité. Les spectateurs y accéderont par des points d'entrée avec filtrage après palpation et ouverture des sacs systématique. Les autres jours, l'accès des véhicules aux principaux lieux de rendez-vous sera interdit et des dispositifs anti-intrusion seront mis en place. Les pompiers se tiendront prêts à intervenir, leur nombre pouvant atteindre le millier en cas de besoin.
Le 27 août, le feu d'artifice des fêtes de la Mirabelle, précédé d'un concert gratuit de Keziah Jones et du groupe Imagination, où sont attendues 25 à 35.000 personnes, aura lieu en même temps qu'un match de football à domicile, opposant Metz à Angers, et qui devrait attirer entre 17 à 20.000 spectateurs dans le stade Saint-Symphorien.
L'an dernier, près de 100.000 personnes avaient assisté aux concerts, spectacles de rue, bal et feu d'artifice des fêtes de la Mirabelle à Metz.