Dans un rythme effreiné depuis le petit matin, les bénévoles de l'association Une rose, un espoir se sont retrouvés à Marly, ce jeudi 25 avril, dans des hangars, pour emballer les milliers de fleurs qui seront vendues par les motards ce week-end. Prenez une rose, emballez, scotchez... C'est parti !
Une centaine de bénévoles de l'association "Une Rose un espoir" se sont donnés rendez-vous ce jeudi 23 avril, à 8h, dans des hangars à Marly.
Un bourdonnement se fait entendre, des voix jaillissent de partout. Ils coupent, scotchent, emballent, mettent les seaux de fleurs dans les camions, passent à toute vitesse dans les allées...
Une vraie fourmilière. Leur but aujourd'hui ? Placer les quelques 17.000 roses dans des sachets, pour que les motards de l'association puissent les vendre au profit de la Ligue contre le cancer, pour la 22ème édition d'"Une Rose un espoir" ce samedi 27 et dimanche 28 avril.
Un travail bien fait et rapide
Grâce aux bénévoles, les roses ont pu être emballées et stockées en attendant samedi et dimanche. Même lorsqu'on vient leur poser des questions, ils ne s'arrêtent pas de travailler."Ça fait plusieurs années que je participe à l'emballage. Si je reviens, c'est parce qu'il y a une bonne ambiance et c'est pour la bonne cause", explique Nicole tout en plaçant une rose dans un sachet.
L'an dernier en Moselle, ce sont plus de 800.000 euros qui ont été récoltés en un week-end pour la Ligue contre le cancer et 1.700.000 euros à l'échelle nationale. Mais faut-il être motard pour participer de près ou de loin à cette manifestation ?Tout le monde peut venir !
- Paola, bénévole pour l'association "Une Rose un espoir"
"Absolument pas! Je ne suis ni motarde et je n'ai aucun proche qui est atteint du cancer, je touche du bois. Tout le monde peut venir!" dit-elle en tapant la table.
Une fois les fleurs emballées, direction des seaux où elles sont entreposées, puis placées dans des 4X4 qui les emmènent dans d'autres hangars, pour les distribuer à celles et ceux qui feront la route samedi et dimanche.
Au vu des prévisions météorologiques, le temps ne jouera pas en leur faveur ce week-end, mais les motards et leurs passagers apporteront, à coup sûr, un brin de soleil sur les routes.
Une association qui grandit et qui s'exporte
Bernard Braun, originaire de Coin-sur-Seille (Moselle), a fondé cette association car il était confronté, de par ses proches, au terrible mal qu'est le cancer.En 1998, l'association débute avec 10.000 roses, 45 motards et des dons qui avoisinent les 8.000 euros. Petit à petit, l'événement grandit.
En 2018, plus de 500.000 roses ont été achetées, 10.000 motos ont participé à cet évenement et près d'1.700.000 euros de dons ont été enregistrés. "Mon idée, c'était d'associer les motards, je savais qu'ils répondraient présents. Je ne pensais pas que ça prendrait cette ampleur" s'étonne Bernard Braun.
Initialement basés en Moselle, les motards d'une rose un espoir se retrouvent dans les quatre coins de la France. Désormais, l'évenement se passe dans le Grand-Est, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Île-de-France ou encore en Occitanie.