Une conférence de presse a eu lieu ce mardi 12 juin à la Maison du Projet de Metz, pour annoncer que le groupe "Habiter Promotion" va mettre en place un diagnostic et un programme pour rénover l'église Sainte-Thérèse. Bien que le groupe insuffle le projet, il ne va pas tout financer.
Les journalistes étaient conviés à une conférence de presse ce mardi 12 juin à la Maison du Projet de Metz, pour apprendre que le groupe "Habiter Promotion" va instaurer un diagnostic pour remettre sur pied l'église Sainte-Thérèse. Un programme de rénovation est aussi en cours.
Un diagnostic et des réparations en vue
Le groupe "Habiter Promotion", qui est également en charge du dossier de l'ancien hôpital Bon-Secours, a décidé de porter ce projet. Il ne va pas pour autant tout financer. Des aides extérieures sont attendues.Les entrepreneurs pensent également à ouvrir un crowdfunding pour trouver de l'argent.
Tout d'abord, le groupe "Habiter Promotion" a décidé de faire un diagnostic de l'église Sainte-Thérèse. Estimée à cent-mille euros, l'évaluation des dommages de l'édifice doit durer environ six mois.
Par la suite, un programme de rénovation sera mis en place. Le groupe immobilier va investir entre cinq, à dix millions d'euros en fonction des dégâts.
Pour le moment, personne ne peut prédire la durée des travaux. Après le diagnostic, le chantier va être partagé en plusieurs parties. "Ce sont des travaux qui dureront plusieurs années" explique Hugues Duwig, architecte du patrimoine.
Une église à problèmes
Le week-end dernier encore, les pompiers ont dû intervenir dans l'édifice religieux. Suite à un orage violent, des problèmes d'étanchéité sont apparus.
Le bâtiment a besoin de rénovations, et ce ne sont pas les grandes balafres qui viennent recouvrir son béton qui diront le contraire.
Depuis la première pierre placée en 1938, l'église est en perpétuelle construction...
C'est une aubaine pour nous
"Le batiment a besoin de travaux, ça devient récurrent. Le gros problème c'est l'étanchéité" explique le père Jean-Marie, curé de la paroisse.
Au détour de l'église, on remarque des poubelles remplies d'eau. Rassurez-vous, l'église n'a pas changé les bénitiers. Après les violents orages qui ont touché la France, de l'eau s'est infiltrée dans l'édifice.
L'édifice, classé aux monuments historiques, ne va pas connaitre sa première réparation.
Débutés en 1938, les travaux de l'église se finissent en 1957.
Pourtant, presque dix ans plus tard, en 1966, des restaurations sur les nervures des façades de la nef sont menées.
En 2003, un diagnostic a montré que les réparations commençaient à se dégrader...