Alors que le club de tir de Strasbourg propose des portes ouvertes, impossible de ne pas évoquer l'attentat raté lundi sur les Champs-Elysées à Paris. Le terroriste présumé faisait parti d'un club et c'est mauvaise publicité pour ce genre de structure.
Ces journées porte-ouverte se déroule cette année dans un climat particulier, avec la crainte de l'amalgame. L'image du tir sportif est en effet terni par un terroriste qui pratiquait dans un club depuis plusieurs années. Au stand de tir de Mundolsheim, la tentative d'attentat de lundi est évoquée d'emblée lors de notre tournage. A présent, tous les pratiquants s'attendent à des contraintes supplémentaires pour pouvoir exercer ce loisir. "Il y aura vraissemblablement un durcissement de la loi, selon le vice-président du club, Bertrand Herr.
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Le tir est une discipline très surveillée et qui subit déjà une réglementation drastique : casier judiciaire vierge pour une adhésion au club avec une enquête policière avant toute autorisation de détension d'arme. Le processus est toujours très long. Gérad Ulmer, le président du club le confirme : "il faut bien six à huit mois pour avoir les carnets tir et les trois tampons et après faire une demande de détention."
A Paris le terroriste présumé était détenteur légal de plusieurs armes. La société de tir de Strasbourg espère que le public retiendra surtout que ce sport méconnu réclame précision et maîtrise de soi.