Pour recréer du lien, les Sheds de Kingersheim sont là

C'est l'histoire d'une utopie qui est devenue réalité, celle d'un lieu de vie favorisant la rencontre, l'échange et le partage. Le but de l'association des Sheds de Kingersheim est de proposer un autre modèle économique à travers sont restaurant, son épicerie, son marché et son potager.  

"Proposer un monde meilleur", dit ainsi cela ne signifie pas grand chose mais quand on pousse la porte des Sheds à Kingersheim la notion prend tout son sens. Les Sheds ce sont un restaurant bio, une épicerie, un potager, un marché et beaucoup de conviction. Au début, c'est l'histoire d'une utopie : celle de quatre personnes qui voulaient créer un endroit spécial, un modèle différent favorisant l'échange et le partage. C'est ainsi que l'association des Sheds est née.

Au fait, c'est quoi un shed?

L'association a voulu s'installer dans l'ancienne usine textile de Kingersheim pour préserver le patrimoine. Une entreprise qui comme la plupart des industries avaient des toits particuliers. Ces toits en dents de scie dont les versants de pente ont des longueurs différentes et c'est donc pour cela que l'association a emprunté le nom.
 

Une fois le lieu refait, l'association a ouvert un restaurant bio avec beaucoup de produits, une épicerie attenante au restaurant qui fournie aussi certaines matières premières aux cuisiniers. Un marché paysan et un potager viennent compléter l'offre avec pour but de recréer du lien. L'idée est simple : proposer aux clients un lieu dans lequel ils peuvent s'alimenter sainement tout en partageant un bon moment.
 
Pour y parvenir, l'association compte vingt salariés dont des contrats aidés et compte une bonne trentaine de bénévoles actifs. Des bénévoles qui proposent divers ateliers durant la semaine afin que le lieu soit toujours vivant. Et en cuisine, l'objectif et de transformer des légumes bios du Haut-Rhin et des produits majoritairement de la région. Ne cherchez pas de conserves, tout est fait maison et rien n'est gaspillé. Les plats peuvent varier en fonction des invendus de l'épicerie attenante dans le but de ne rien jeter."Nous nous adaptons et c'est cela qui est intéressant" nous livre Olga Maigrot en pleine confection d'un dessert à la banane. des bananes très mûres que l'épicerie ne pouvait plus vendre.

Réapprendre les bons gestes

Et pour aller encore plus loin, les Sheds ont mis à disposition des membres un potager pour apprendre ou réapprendre à jardiner naturellement. La récolte est destinée aux bénévoles. Une conviction de chaque instant qui doucement fait son chemin même si Dominique Collin, directeur des Sheds l'avoue "ce n'est pas simple". Les représentants de quatorze villes ont déjà fait le déplacement pour s'inspiré du modèle des Sheds, dont Strasbourg qui pourrait créer un projet similaire dans l'ancienne manufacture de tabac.
 


 

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