L’année dernière, il y a eu 42 000 interventions des secours. Les 6 600 pompiers font un travail acharné au quotidien pour sauver des vies.
La chaîne du secours commence au CTA, le Centre de Traitement de l'Alerte du service départemental d'incendie et de secours.
C’est une sorte de ruche qui ne dort jamais ! 24h sur 24 / 7 jours sur 7, un chef de centre mais aussi 5 opérateurs (des pompiers expérimentés) reçoivent les appels au 18 passés dans le département.
Leurs priorités : déterminer au plus vite la nature de l'urgence et sa localisation.
En moyenne, 450 appels parviennent chaque jour dans cette tour de contrôle des urgences. Ils concernent en majorité des interventions de secours à personne avec à l'autre bout du fil, des interlocuteurs qu'il faut rassurer.
Un recul nécessaire pour pouvoir engager au plus vite les moyens de secours adaptés à chaque situation. Mobiliser les hommes du terrain.
Et à Mulhouse ils sont nombreux. 150 pompiers professionnels sont rattachés au centre de secours principal, le plus important du département. Des pompiers qui en attendant les interventions ne restent pas vraiment les bras croisés.
Tâches administratives, Entretien des locaux, vérification et réparation du matériel, c'est ça la vie de la caserne. Et il vaut même mieux ça pour les pompiers volontaires présents en renfort.
Pas le temps de terminer l'interview ni les travaux d'ailleurs c'est ça aussi le quotidien des secours. Lorsque l'alerte retentit, les pompiers ont quelques minutes pour s'équiper et rejoindre les lieux d'intervention, sans jamais vraiment savoir ce qui les attend.
En réalité le simple feu de machine est déjà bien engagé. Un feu violent qui s'est propagé à la toiture de cette habitation, sans faire de victimes, mais qu'il faut maintenant réussir à contenir. Une situation d'intervention rare. Dans le Haut-Rhin les incendies ne représentent que 8% des urgences.
Un hasard du terrain auquel les pompiers doivent s'adapter au jour le jour, le cœur du métier comme ils disent.