Ils étaient environ 70 à s’être réunis hier soir place Kléber à partir de 10h.
Des représentants de la police municipale, nationale, pénitentiaire, des douaniers aussi, qui continuent à dénoncer principalement la pression de leur hiérarchie et la politique du chiffre.
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Ils étaient 70 hier soir à s’être réuni place Kléber à partir de 10h.
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©France 3 Alsace
Les missions liées au risque terroriste leur donne aussi une surcharge de travail. Des missions jugées souvent inefficaces selon des policiers présents lors du rassemblement.
La politique du chiffre est aussi fortement remise en cause. Un policier expliquait ainsi hier soir que l’on pouvait exiger d’eux qu’ils fassent un nombre précis de « refus d’obtempérer » sur un quartier donné.
Pourquoi un mouvement moins imposant ?
La durée inédite du mouvement peut-être une première explication. Mais elle n’est pas la seule.
Ces rassemblements (comme celui d’hier) semblaient être surveillés. Des policiers affirment qu’un officier était présent pour noter le nom des participants. A leurs yeux une menace claire : s'ils persistent à se rassembler, une sanction pourrait venir.