Venez ! Nous vous emmenons sur la route des vins en Combi

La route des vins d'Alsace fête ses 65 ans, cette année. Plus vieille route des vins de France, elle attire un peu plus de 10% des touristes venus découvrir la région chaque année. Et un moyen de la découvrir autrement et de monter à bord d'un Combi. On y va!

Paul Varlot avait tout pour tomber dans le vin et c'est ce qui lui est arrivé. Né d'une mère alsacienne et d'un père bourguignon, il a tout d'abord travaillé pour un domaine à Ribeauvillé avant d'ouvrir sa propre petite entreprise. Cela fait un an, tout juste, qu'il vous emmène à la découverte des 170 km de route des dizaines de caves qui s'y trouvent. Une virée qu'il vous propose à bord de son Combi des années 70 qu'il a fait refaire entièrement, "je peux emmener jusqu'à 7 personnes pour des 1/2 ou journées entières".

Au programme, l'histoire de la route des vins et des arrêts au domaine. Paul Varlot s'est crée un réseau de vignerons chez qui vous pourrez découvrir l'histoire des vins d'Alsace. Premier arrêt au domaine Achillé à Scherwiller. La cave y est bioclimatique, entièrement construite en paille de la région et en bois pour ne pas avoir à consommer d'énergie.

On parle d'Achillée : https://t.co/4Kn1I2wWLt#DrinkAlsace pic.twitter.com/pKVxWJKK4x

— Jean Dietrich (@dietrich_jean) 19 juin 2017

"Nous utilisons l'énergie du sol (...) notre cave est constamment entre 12 et 14 degrès ce qui est très intéressant pour nos vins qui, ainsi, ont le temps de fermenter". Nous explique Yves Dietrich qui a fait le choix du bio en 1999 et qui aujourd'hui n'a pas hésité à suivre l'envie de ses deux fils pour aller encore plus loin dans cette démarche environnementale. Aujourd'hui, le domaine est passé en biodynamie et accueille tous ceux qui souhaient partager, échanger autour du vin. Ouvrir les portes pour ainsi favoriser l'oenotourisme en Alsace, c'est aussi cela le but tout comme pour Paul Varlot à bord de son Combi.

"A l'époque le vigneron était dans les vignes alors que son épouse vendait le vin"

C'est ce que nous explique Pierre Bernhard, président des Vignerons indépendants d'Alsace, qui fait partie des partenaires de Paul Varlot. "Nous avons besoin de l'oenotourisme, seul un peu plus des 10% des touristes qui viennent chaque année en Alsace, viennent sur la route des vins", il faut donc chercher et trouver de nouvelles façons de découvrir le monde viticole. Les vignerons alsaciens sont d'ailleurs en train de réfléchir à un projet commun avec les champenois.