Avec un taux d'incidence de 1026 pour 100.000 habitants, le département des Vosges se place en pole position du nombre de contamination au Covid-19 dans l'hexagone. Face à cette 8ème vague et un système de soin déjà fragilisé, le plan blanc a été déclenché à l'hôpital de Saint-Dié. Au delà des Vosges, c'est surtout le Grand Est qui connait un fort redémarrage de l'épidémie.
C'est donc dans les Vosges que le taux d'incidence est le plus élevé de France, c'est ce qu'à confirmé le préfet des Vosges lors d'une conférence de presse ce matin depuis le laboratoire B2A d'Epinal où le nombre de prélèvement a fortement augmenté depuis quelques jours avec un taux de positivité de 35%.
J'en appelle au bons sens et à la citoyenneté des vosgiens pour qu'ils remettent le masque en intérieur.
Yves Séguy, préfet des Vosges
Avec un taux d'incidence de 1026 pour 100.000 habitants le département se place bien au-dessus de la moyenne nationale qui affiche une incidence de 582.
"Oui nous sommes un des départements les plus concernés mais il n'y a pas de compétition en la matière. Il y a effectivement un fort niveau de circulation du virus, à cette heure je ne peux pas l'expliquer, à part par un moindre recours aux gestes barrières. J'en appelle donc au bons sens et à la citoyenneté des vosgiens pour qu'ils remettent le masque en intérieur. Se protéger c'est toujours protéger ses proches et ses voisins" a affirmé Yves Seguy, qui est encore préfet des Vosges pour quelques jours, à notre collègue Sophie Valsecchi.
La région Grand Est en avance
Les conditions hivernales sont précoces, cela renforce la progression des contaminations
Michel Vernay épidémiologiste
Pour l'épidémiologiste Michel Vernay de Santé Public France, il faut relativiser ces données : "le département des Vosges n'est pas très peuplé, il suffit d'un cluster pour que le taux grimpe très vite. Ce taux n'est pas plus élevé que celui que l'on trouve dans certaines zones de Moselle au du Bas-Rhin, ça se joue à rien, il n'y a pas de particularisme local".
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C'est l'ensemble de la région Grand Est qui semble par contre en avance dans cette 8ème vague : "les conditions hivernales sont précoces, cela renforce la progression des contaminations, les gens ne sortent plus en terrasse le matin et le soir dans notre région et les gestes barrières ont souvent été abandonnés", renchérit l'épidémiologiste.
La clé pour limiter ces contaminations et éviter que l'offre de soin ne soit de nouveau sous tension reste la même depuis le début de la pandémie : remettre le masque dans les lieux clos, en particulier dans les transports en commun et aérer les salles où l'on se réunit.
