Ils étaient entre 1500 et 2000...parmi lesquels quelques centaines de personnes venues spécifiquement pour casser. Au lendemain de cette manifestation, Epinal tire un premier bilan.
Plusieurs vitrines brisées (et recouvertes de panneaux de bois), les devantures de deux établissements bancaires fracturées, du mobilier urbain détruit (et notamment des abribus), voilà l'essentiel des stigmates constatées à l'issue de ce qui a ressemblé à une "guérilla urbaine" ce samedi 5 janvier 2019 entre 16h et 19h30. Ce dimanche, des vigiles ont donc été mobilisés pour être posté devant les banques endommagées. Par ailleurs, les services de la ville d'Epinal ont été mis à l'épreuve pour remettre en état les biens publics, autant que possible. Le maire, Michel Heinrich, exprime son incompréhension :
Je suis très triste, peiné, affligé... Je ne vois pas comment ça peut faire avancer la cause de qui que ce soit... C'est consternant !"
Pour sa part, la préfecture des Vosges confirme un chiffre de 1600 manifestants, soulève le fait que les dégâts n'ont pas été suivis de pillages, mais "condamne néanmoins ces agissements avec la plus grande fermeté". Elle ajoute que 4 interpellations sont intervenues ce samedi, et que des investigations judiciaires sont engagées en vue d'identifier les auteurs et de les traduire en justice.