Jean Schreiber, un homme de 40 ans, de Nomexy, a avoué vendredi le meurtre d'Alexis Goeury, aux gendarmes de Thaon-les-Vosges. Le meurtrier présumé, a été placé en détention provisoire lundi 24 juin. Un important déploiement de gendarmes a permis la découverte d'une partie du corps.
Le meurtrier présumé d'Alexis Goeury, Jean Schreiber, a été placé en détention provisoire, pour homicide volontaire et atteinte à l'intégrité d'un cadavre, lundi 24 juin, en fin de matinée.
Lundi matin, au tribunal d'Epinal, devant le juge des libertés, il aurait déclaré avoir tué Alexis car "il lui reprochait d’avoir violé une de ses amies".
Lundi 24 juin, en fin d'après-midi, Nicolas Heitz, Procureur de la République d'Epinal, a apporté quelques précisions lors d'une conférence de presse.
" Jean Schreiber a été interpellé dès 6h du matin samedi 22 juin et placé en garde à vue", précise Nicolas Heitz, procureur de la République d'Epinal.
"Il accepte de répondre aux questions des enquêteurs et reconnait avoir tué la victime avec un couteau dans son domicile à Nomexy. Ce meurtre a pu intervenir selon ses déclarations le lundi 10 juin"
Troubles psychiatriques
Le meurtrier présumé s'était rendu de lui-même à la gendarmerie de Thaon-les-Vosges pour avouer "avoir tué un autre homme" lui aussi originaire des Vosges. Cependant ses propos restent parfois incompréhensibles."C’est un individu qui souffre de troubles psychiatriques depuis de très nombreuses années" dit Anne-Lise Tridon, son avocate à Épinal. Il a effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique dont certains à l'hôpital psychiatrique de Mirecourt, Ravenel".
Dimanche 23 juin, la section de recherche de gendarmerie et la brigade criminelle d'Epinal étaient encore à Châtel-sur-Moselle à la recherche du moindre indice leur permettant de retrouver le corps d'Alexis Goeury âgé d'environ trente ans, Alexis Goeury.
En début de soirée, dans la friche industrielle de l’ancienne usine Boussac, à Nomexy, une partie du corps a été retrouvée. D’après les premiers éléments de l’enquête, il serait mort pendant la première quinzaine du mois de juin.
Visiblement le meurtre ne serait pas en lien avec un éventuel trafic de drogue dans le quartier de Châtel-sur-Moselle.
Un drone a été utilisé par les enquêteurs, pour mieux visualiser le long du cours d’eau. Le suspect a été placé en garde à vue à Thaon-les-Vosges (Vosges) et une information judiciaire a été ouverte pour homicide. Le meurtrier présumé pourrait être déféré en début de semaine devant un juge d’instruction pour une probable mise en examen pour meurtre.
Maintenant se pose la question de la responsabilité pénale du principal suspect. Il va être examiné dans les prochains jours par des experts psychiatriques. L’homme tiendrait des propos confus et un peu décousus.