Leur sexualité est empêchée, mais la société regarde ailleurs. Le webdocumentaire “Sexclus” rend compte de trois mois d'enquête auprès de prisonniers, personnes handicapées, sans-abri, patients d'hôpital psychiatrique et résidents d'Ehpad... Témoignages de ces exclus du sexe.
Ils s’appellent Yvon, Vanessa, Simone, Vincent ou bien Gwen. Ce sont des détenus, des patients d'hôpital psychiatrique, des personnes en situation de handicap, des sans-abri, ou encore des résidents en maison de retraite. Leur sexualité est ignorée, contrariée, empêchée. Ce sont les “sexclus”.Le sexe n’est pas qu’une affaire de jouissance et de plaisir. Pour ces femmes et ces hommes, il s'agit d’abord d'humanité. De la manière dont, vivant à la rue, ils et elles se cachent pour s'aimer. De la violence, qui conditionne la sexualité des détenus. Des raisons pour lesquelles, avec un corps handicapé, la route de l'amour se mue en chemin de croix. De la frustration, lorsque la libido paie le prix du traitement qui soigne un esprit torturé. Ou de la rage, quand à plus de quatre-vingts ans, on vous rit au nez pour avoir voulu des rapports. En dépit des obstacles, ils et elles trouvent des issues, inventent des solutions, développent des stratagèmes pour s'épanouir au lit.
Ce webdocumentaire est le fruit d’une enquête menée par la promotion 2018 du Master journalisme de Sciences-Po Rennes. Pendant trois mois, ces quatorze étudiants ont cherché, rencontré, écouté ceux dont la sexualité est contrainte.
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