Elu conseiller départemental dès le premier tour ce dimanche 22 mars, celui qui est aussi le maire de Montville depuis 1995 est en passe d'être élu président du département, à la place du socialiste Nicolas Rouly.
50,21 %, c'est le score réalisé lors du premier tour des élections départementales par le duo UMP-UDI Pascal Martin et Nathalie Lecordier dans le canton de Bois-Guillaume. Un score qui a permis au binôme de s'imposer dès le premier tour loin devant la liste d'union de la gauche (19,92%).
Candidat naturel
Mais Pascal Martin ne va pas s'arrêter là. Depuis 2011 et la deuxième mandature de la gauche à la tête de la Seine-Maritime, l'homme s'est imposé progressivement comme le chef de file de l'opposition.Alors bien sûr, dimanche soir, lors du basculement à droite de 25 départements dont celui de la Seine-Maritime, la candidature de Pascal Martin s'est imposé naturellement. Le vote d'aujourd'hui ne devrait être qu'une formalité.
Passionné par la politique depuis l'adolescence
Colonel de sapeur-pompier devenu responsable d’un pôle administratif du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) des Yvelines, Pascal Martin entre en politique en 1993. En décembre de cette année-là, son père, André Martin, décède. Son fils le remplace donc comme conseiller général sur le canton de Clères. Deux ans plus tard, il se présente à Montville et prend la tête de la municipalité. Systématiquement réélu depuis avec des scores dépassant en 2008 et 2014 les 80%, le quinquagénaire jouit d'une image d'homme proche de ses concitoyens.Sa première expérience politique, aime-t-il raconter, se passe au début des années 70. Son père se présente aux législatives de 1973. Pascal est alors âgé de 13 ans. L'adolescent colle alors ses premières affiches pour son père candidat.
Dans les pas de son père
On dit souvent de Pascal Martin qu'il a mis les pieds dans les pas de son père. Maire de Montville, conseiller général, membre du parti radical valoisien quand son père était membre du parti social-démocrate, il devrait devenir aujourd'hui - tout comme son aïeul pendant quelques mois - président du département. Myriam Libert et Jérôme Bègue l'ont rencontré à quelques heures de son élection. Voyez leur reportage.