Un thé avec le visage de Proust à Deauville, un peu de lecture à Bernay, Caillebotte jardinier à Giverny, Boudin et son atelier de lumière au Muma du Havre, un coup de froid avec de la peinture norvégienne à Caen, scènes de vie intime à Rouen, Normandie impressioniste rebat les cartes cette année.
La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art,
dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable
Beaudelaire.
Normandie impressionniste nous renvoit chaque fois au choc d'une fin de siècle. L'un écrivait quoi ? L'éternité. Paris brulait d'impression, soleil levant. La révolution picturale était en marche. La peinture devenait impression, ressenti, modernité, fragile.
Comme Erik Orsenna pour cette nouvelle édition d'un festival d'exception, on redécouvre Caillebotte à Giverny, peintre et jardinier de Gennevilliers. "Il avait autant de dons naturels que de conscience et il n’était encore, quand nous l’avons perdu, qu’au début de sa carrière" dira de lui Monet au moment des adieux.
Pendant la belle saison, nous sommes invités à la balade dans notre belle Normandie. Ainsi avec Félix Buhot à Cherbourg on bat la campagne pour finir en bord de mer. A Rouen au musée des Beaux-arts, nous sommes des voyeurs dans l'intimité familiale des Manet, Renoir, Monet, Degas.
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Posté par France 3 Normandie sur vendredi 8 avril 2016