La ville de Gonfreville-l’Orcher a entrepris depuis la mi-mai la restauration de deux baraquements du camp américain Philip Morris, vestige de l’un des “camps cigarettes“ construits à la fin de la Seconde guerre mondiale pour l’accueil des troupes Alliées.
Dans les deux baraquements du camp américain de Gonfreville-l'Orcher près du Havre, une chambrée de GI (période 1945-1947) et un logement évoquant la vie dans les cités provisoires (années 50/60) seront aménagés.
Le chantier municipal, modeste mais hautement symbolique, est prévu pour une durée de 7 mois. Ces préfabriqués à ossature bois avaient été livrés par l’armée américaine, chaque campement ayant le nom d’une marque de cigarettes.
A partir de 1945, le plateau de Gonfreville-l’Orcher en raison de sa situation géographique proche de l’estuaire de la Seine a été l’un des plus importants camps de transit. Après le départ des derniers soldats ces baraquements ont servi à héberger environ 4.000 sinistrés havrais jusqu’aux années 1970. La cité Arthur-Fleury, à laquelle appartenaient les deux baraquements, a compté jusqu’à 198 baraquements.
Un appel est lancé à toutes les personnes qui disposeraient de documents, photos, films ou objets d’époque.
Cliquez ici pour prendre contact avec les archives municipales ou auprès de l’association gonfrevillaise des cités provisoires.
VIDEO : le reportage de Bénédicte Drouet et David Emilien avec les interviews de :
- Jean-Michel Burette, président de l'association gonfrevillaise des cités provisoires
- Florence Vasselin, architecte
- Jean-Paul Lecoq, Maire de Gonfreville l'Orcher
