Stock de sel épuisé, charbon et bois de chauffage convoités... le froid fait grimper les prix et baisser les réserves, jusqu'à 30% de demandes en plus dans certains magasins.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Dès le lendemain des fortes chutes de neige, le stock de pelles et de sel étaient épuisés. "Je dois recevoir des pelles ce matin, mais je sais que dès ce soir, je n'en aurai plus. On attend de nouvelles chutes de neige. Les clients se précipitent". Le responsable du rayon jardinerie d'une chaîne nationale de magasin de bricolage est formel. Et désolé. "Pour le sel, c'est fini. Je n'en aurai plus. Les communes sont prioritaires. Mon fournisseur ne me livre plus".
Froid rime avec augmentation des demandes
Les rayons ont beau être approvisionnés, la peur de manquer est réelle. Les clients se précipitent sur les
combustibles : bois de chauffage, charbon... "
Quand il y a une vague de froid comme ça, les ventes augmentent au moins de 30%" précise un gérant de jardinerie à Dainville, près d'Arras. Il a vendu ses derniers sacs de sel de déneigement dans l'après-midi.
Les garagistes débordés
Ce sont les batteries des voitures qui lâchent. Chez les
garagistes entre 20 à 60% d'activité supplémentaire. Et les fortes
températures négatives ne pardonnent pas. "
Chaque matin les voitures ont beaucoup de mal à démarrer. On vend beaucoup plus de batteries, bougies, bombes dégivrantes aussi". Véronique Durez, directrice d'un centre Norauto, constate que les objectifs commerciaux sont largement dépassés.
Pas de ruées sur les soldes
Les vendeurs de vêtements n'ont pas vu plus de clients, malgré le froid et malgré les soldes. Les parkas et manteaux d'hiver attendent toujours preneurs sur les portants. "
Les routes sont enneigées, les clients hésitent à se déplacer". Pour Hubert Trabouillet, président des commerçants d'Arras, le constat est simple. Froid rime avec mauvaises affaires pour l'instant.