De nombreuses personnalités politiques ont réagi ce mercredi soir à la libération immédiate de Florence Cassez.
-Martine Aubry, maire de Lille : «Je suis très émue par l'annonce de la libération de Florence Cassez. J'imagine la joie de ses parents, de sa famille et de ses proches, qui se sont tant battus pour faire reconnaître son innocence. Les Nordistes et les Lillois ont aussi été très nombreux à la défendre et l'accompagner ; nous attendons maintenant avec impatience son retour parmi nous.»
-Jean-François Copé, président de l'UMP: "Depuis plusieurs années, sous la Présidence de Nicolas Sarkozy, puis sous celle de François Hollande, les autorités françaises ont oeuvré activement à ce dénouement heureux. Durant cette longue épreuve, Florence Cassez a fait preuve d'une résistance et d'un courage exemplaires. Jean-François Copé a une pensée particulière pour la famille Cassez qui a mérité cette délivrance et ce grand bonheur".
- Claude Guéant(UMP), ancien ministre de l'Intérieur: "C'est une très grande joie et la satisfaction de voir le respect du droit. C'est la victoire de l'humanité c'est un grand jour de bonheur" (sur RTL).
- Bertrand Delanoë, maire de Paris (PS): "J'apprends avec une grande joie et un immense soulagement la libération de Florence Cassez, après 6 années de détention au cours desquelles elle a fait preuve d'une endurance et d'une dignité extraordinaires. Je suis heureux que le droit ait prévalu sur l'injustice. Au nom des Parisiens et en mon nom personnel je souhaite à Florence Cassez de vite renouer avec le cours de sa vie"
- Sergio Coronado, député EELV des Français de l'étranger, Amérique latine et Caraïbes: "C'est une merveilleuse nouvelle à la fois pour Florence et sa famille, pour le Mexique, dont la Cour suprême vient de donner une leçon d'indépendance et de justice, et pour les relations entre la France et le Mexique qui avaient été contrariées par l'incarcération de Florence Cassez. La violation des droits fondamentaux de la jeune femme, sa présomption d'innocence, son droit à une assistance consulaire et son droit à un procès équitable, ont été enfin reconnus".
- Jean-Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche: "Les Radicaux de gauche se réjouissent que la mobilisation internationale et la médiatisation de son affaire aient enfin permis que les droits de la Française soient reconnus et respectés. J'espère qu'elle pourra très rapidement rentrer en France et retrouver les siens".