Florence Cassez, libérée mercredi après sept ans de prison au Mexique, a fait ses premiers pas, souriante, sur le sol français jeudi après-midi, accueillie par sa famille sur le tarmac de l'aéroport de Roissy. Elle a ensuite donné une conférence de presse.
Ses longs cheveux roux retenus en queue de cheval, vêtue d'une parka sombre avec un col en fourrure, elle était entourée du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et de Frédéric Cuvillier, ministre des Transports et originaire comme elle du nord de la France.
Depuis la passerelle de l'avion, elle avait auparavant adressé un salut de la main à des membres de son comité de soutien.
Tout sourire, elle a ensuite embarqué à bord d'un minibus devant la conduire jusqu'au pavillon de réception de l'aéroport en prévision d'un conférence de presse pour laquelle ont afflué des dizaines de journalistes.
François Hollande recevra Florence Cassez et sa famille à l'Elysée vendredi à 19H00, a annoncé la présidence.
La Française de 38 ans, avait quitté Mexico mercredi soir peu après la décision de la Cour suprême ordonnant sa libération, en compagnie de son père Bernard, Elle a atterri à Roissy-Charles-de-Gaulle à 13H38 à bord d'un avion d'Air France.
Florence Cassez, libérée mercredi après sept ans de prison au Mexique, a fait ses premiers pas, souriante, sur le sol français jeudi après-midi,
accueillie par sa famille sur le tarmac de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.
Conférence de presse
Florence Cassez, a ensuite donné une conférence de presse. A la question de savoir dans quel état d'esprit elle se trouvait avant la décision
de la Cour suprême mercredi, Florence Cassez a expliqué qu'elle avait "toujours de l'espoir, toujours de la force", mais également "de
la crainte". "Donc j'étais prête à tous les schémas".
Face à la centaine de journalistes rassemblés dans le pavillon de réception de l'aéroport de Roissy, elle a déclaré avoir "souffert en tant que victime pendant sept ans" et souligné que sa libération était "une grande victoire" pour les Mexicains.
"La base est là, mettre les vrais coupables en prison, c'est aider les victimes d'enlèvements", a-t-elle ajouté. "C'est une grande victoire aussi pour les Mexicains, dans le sens où justice a été rendue", a-t-elle ajouté.
"Sarkozy m'a sauvé la vie"
La Française a également estimé jeudi que l'ancien président Nicolas Sarkozy lui avait "sauvé la vie" lorsqu'il avait "pris position" pour son "dossier".
"Je suis passé par des moments où je n'avais plus le courage de me battre", a déclaré la Française, tout en soulignant immédiatement après le soutien déterminant de l'actuel président François Hollande.
Elle a expliqué ressentir "un bonheur immense" d'être rentrée en France. "L'avion a atterri, moi je n'ai toujours pas atterri, je suis encore dans le ciel, je suis très heureuse, vive la France", a-t-elle lâché en arrivant dans le pavillon. Interrogée sur ce qu'elle comptait faire dorénavant, elle a plaisanté sur le fait
qu'elle cherchait désormais un emploi, ajoutant: "J'ai tellement de choses à faire, mais je ne sais pas par quoi commencer".