Nouveau blocage à la prison de Douai contre la suppression des miradors

Une quarantaine de personnes bloquaient les entrées et sorties lundi matin à la maison d'arrêt de Douai pour dénoncer la suppression des miradors en 2014.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le mouvement, qui intervient deux semaines après une actions similaire, pourrait durer toute la journée, a prévenu Stéphane Smagghe, du syndicat FO pénitentiaire.

Les travaux destinés à pallier la suppression des miradors, - mise en protection du chemin de ronde, filets anti-projection, rénovation des murs avec système de caméras -,qui doivent commencer bientôt, ne satisfont pas le syndicaliste.

"Personne ne remplacera la vigilance humaine. On a supprimé des postes de surveillance pour les promenades avec la RGPP (Révision générale des politiques publiques), depuis on a des projections alors qu'on n'en avait pas avant: des portables, de drogues, de l'alcool. On peut supposer de l'armement maintenant", a déclaré M. Smagghe.



Le syndicaliste gardait surtout à l'esprit l'évasion spectaculaire il y a neuf jours du braqueur Redoine Faïd de la prison de Sequedin, dans le même département. 

"Cela donnera peut-être l'envie à certains d'en faire autant vu la facilité avec laquelle M. Faïd s'est échappé", a regretté Stéphane Smagghe, estimant qu'un système de caméras ne serait d'aucune utilité dans ce cas.

La maison d'arrêt de Douai comptait 604 détenus pour 385 places à la mi-avril. Quelques 140 gardiens y travaillent.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information