La Cour d'appel de Douai a décidé la remise en liberté sous contrôle judiciaire des trois prévenus soupçonnés de violences homophobes au bar "le vice-versa" le 18 avril dernier.
Les trois hommes devaient être jugés en comparution immédiate mais avaient demandé le report de l'audience le 19 avril dernier. En attendant, les juges avaient décidé de leur placement en détention provisoire. Immédiatement, leurs avocats avaient fait appel, arguant notamment de leurs casiers judiciaires vierges. Ils ont été entendus par la Cour d'appel de Douai hier jeudi. Ils ont été libérés hier jeudi et sont placés sous contrôle judiciaires (interdiction de rencontrer les victimes et de se rendre dans des bars.
Une décision qui réjouit Maître Guillaume Ghestem, avocat d'un des prévenus : "Lorsqu'on place une personne en détention provisoire, il faut motiver sa décision. Alors, là, le jugement qui était rendu n'était pas motivé. Les critères prévus par le code de procédure pénale pour mettre en détention provisoire une personne n'étaient pas remplis. Ils ont un casier judiciaire vierge et présentaient des garanties de réinsertion."
Les 3 prévenus comparaitront donc libres le 13 mai prochain. D'ici là, Maître Ghestem espère que le climat sera un peu apaisé : "Je pense que ce sera plus calme. Déjà hier (jeudi), à l'audience, il n'y avait aucun journaliste !"