Affluence peu commune lundi soir lors de la réunion du quartier Triolo à Villeneuve d'Ascq. Plus de 100 riverains et beaucoup de questions sur les cambriolages répétés dans le quartier, et le voisinage de campements Roms à proximité.
La photo de voleurs supposés placardée dans les rues du quartier à la manière des "wanted" américains. C'était la semaine dernière, dans le quartier du Triolo à Villeneuve d'Ascq. Un quartier brutalement sous les feux de l'actualité pour une initiative strictement interdite chez nous. Elle est l'oeuvre d'une poignée d'habitants, qui se disent excédés par la recrudescence de cambriolages chez eux, et qui auraient identifié les auteurs grâce à des caméras de surveillance privées.
Attirer l'attention des pouvoirs publics
Depuis, les affiches ont été retirées, mais ce "coup de communication" a produit l'effet attendu par ses auteurs : attirer l'attention des pouvoirs publics sur les vols perpétrés dans le quartier du Triolo à Villeneuve d'Ascq. Jusqu'au ministre Manuel Valls, qui a annoncé avoir pris la mesure de l'exaspération des riverains et laissé entendre qu'il n'engagerait pas de poursuites contre eux.
Une réunion de quartier particulièrement suivie
Dans ce contexte, la réunion de quartier lundi soir au Triolo a forcément pris un tour inhabituel. Entre 150 et 200 riverains ont fait le déplacement. Et l'essentiel de la soirée a tourné autour de la question des Roms. Au nombre approximatif de 350 dans des campements alentours, ce sont eux que les riverains pointent du doigt dans cette affaire.
Caroline Arnold et Bertrand Théry étaient sur place.