Le dernier film du réalisateur nordiste a été vu ce samedi matin par les journalistes. Si certains ont applaudi l'adaptation du livre de l'ethnologue et psychanalyste Georges Devereux, "Psychothérapie d'un Indien des plaines", d'autres se seraient endormis...
Arnaud Desplechin a présenté samedi à la critique son film "Jimmy P.", en lice pour la palme d'or dans la sélection officielle du Festival de Cannes.Inspiré d'une histoire vraie, ce long métrage raconte l'histoire d'un indien ayant combattu en France qui est admis dans un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau.
Un ethnologue et psychanalyste français va s'occuper de lui, le sauver peut-être... On connaît les blessures du corps, mais comment réparer une âme malade? Cette fois encore, l'interprétation des rêves, l'inconscient apparaissent comme des thèmes récurrents du réalisateur nordiste.
Davantage de baillements que d'applaudissements à la sortie de Jimmy P. #cannes2013 #Desplechin
— Olivier Clairouin (@OClairouin) 18 mai 2013
Arnaud Desplechin a tourné son dernier long-métrage aux Etats-Unis. Il avait tourné "un conte de Noël" en 2007 à Roubaix. Si la prestation des acteurs (Benicio Del Toro et Mathieu Amalric notamment) a convaincu l'audience, certains journalistes ont été sévères avec le film sur les réseaux sociaux.
Échec pour #JimmyP d'Arnaud Desplechin : des acteurs (formidables) tentent de sauver un salmigondis cérébral et bavard. Boring. #cannes2013
— Romain LE VERN (@rlvcinema) 18 mai 2013
Histoire vraie, mix drame/comédie, casting aux accents improbables : le Desplechin fait très film a Oscars, Weinstein-style. Un brin chiant.
— Alexandre Hervaud (@AlexHervaud) 18 mai 2013