Evacuation d'un camp rom à Lille : Martine Aubry affirme que "cette opération devait avoir lieu"

Dans un communiqué, Martine Aubry, maire de Lille, affirme que l'évacuation du camp de roms de la plaine Winston Churchill était justifiée. Elle dénonce également "la mendicité agressive, la prostitution, et les actes d'incivilité commis par certains des occupants de ce campement". 

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"Cette opération devait avoir lieu", a estimé la maire de Lille, Martine Aubry, qui a évoqué dans un communiqué une situation sanitaire "devenue réellement intolérable pour les occupants" et "réellement dangereuse, notamment pour les personnes les plus fragiles et les enfants en bas âge".

La mendicité agressive, la prostitution, et les actes d'incivilité commis par certains des occupants de ce campement.


La maire de Lille a également dénoncé "la mendicité agressive, la prostitution, et les actes d'incivilité commis par certains des occupants de ce campement", qui "rendaient la vie réellement difficile aux habitants de ce secteur".

"Les familles se sont vu immédiatement proposer une solution d'hébergement, respectant les compositions familiales, comme nous l'avons toujours demandé", a ajouté la maire de Lille.

 

Le camp de Roms de la Plaine Winston-Churchill
Le juge des référés administratifs, saisi par la ville, avait enjoint aux 160 à 180 Roms installés depuis juin 2011 sur la Plaine Winston-Churchill de quitter
d'eux-mêmes, avant le 30 avril, ce terrain qui jouxte la voie express autour de Lille. 

Si les familles n'avaient pas quitté le terrain, l'ordonnance prévoyait la possibilité d'une expulsion, si besoin avec le concours de la force publique. La ville de Lille avait assuré qu'elle ne mettrait pas à exécution l'ordonnance d'expulsion avant qu'une solution de relogement ne soit trouvée par la préfecture du Nord.
La ville de Lille avait insisté par la voix de son avocate sur le "danger immédiat" pour ces Roms, installés depuis juin 2011 dans des cabanes, sans eau courante ni toilettes, avec un seul groupe électrogène. Me Myriam Traverse avait rappelé que neuf cabanes avaient brûlé en janvier et que le terrain avait été inondé en décembre 2012. Elle avait également évoqué les risques d'accidents liés à la proximité d'une voie rapide.
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