Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg était à Euratechnologies, à Lille, ce lundi, aux côtés de Martine Aubry pour annoncer la création de 700 postes à terme chez IBM, dans la métropole, dont 200 dès la première année.
Le géant américain de l'informatique IBM a annoncé lundi l'ouverture d'un nouveau centre de services à Lille, qui doit permettre la création de 700 emplois dans les trois à cinq ans, dont près de 200 dès la première année.
IBM Services Center Lille, qui sera implanté sur le site lillois d'Euratechnologies, aura pour mission de fournir aux clients français des services de proximité, a indiqué IBM, dont le président de la filiale française Alain Bénichou était présent à Lille lundi avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, pour préciser les enjeux de cette implantation.
"L'Etat n'a pas donné d'argent public dans ce dossier"
M. Bénichou n'a pas souhaité dévoiler le montant investi par IBM pour cette implantation, soulignant qu'il était "conséquent" et porterait en grande partie sur la formation des nouveaux embauchés. "L'Etat n'a pas donné d'argent public dans ce dossier", a précisé M. Montebourg. "IBM a choisi la France parce que nous avons des atouts incomparables", s'est réjoui le ministre. Le président d'IBM France a notamment souligné la qualité de "l'école mathématique" française.
Le centre lillois sera connecté aux autres centres IBM dans le monde et va permettre au groupe "d'industrialiser les services", a expliqué M. Bénichou. IBM compte recruter et former des jeunes globalement de niveau bac+2/3, mais aussi des profils plus expérimentés, notamment dans les domaines du développement d'application ou de l'intégration système. Une session de recrutement sera organisée le 11 juillet sur le site. Cette implantation intervient alors qu'IBM a annoncé à la fin mai un plan de suppression de près de 700 postes dans l'Hexagone. Ce plan fait partie d'une "mutation essentielle" pour que l'entreprise puisse s'adapter aux besoins de ses clients, a souligné M. Bénichou. C'est une "adaptation nécessaire au soutien de la compétition mondiale", a approuvé M. Montebourg.