Le 14e festival du film d'Arras, qui a l'ambition de devenir un rendez-vous incontournable pour les réalisateurs européens en quête de producteurs et de distributeurs, s'ouvre le 8 novembre sur "La marche", de Nabil Ben Yadir.

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Ce film centré sur la marche en 1983 dite "des Beurs" "pour l'égalité et contre le racisme", partie des Minguettes, en banlieue de Lyon, "est engagé mais pas militant", a souligné le délégué général du Arras Film Festival Eric Miot, qui y voit "une épopée".

Autre moment fort du festival, la projection en avant-première française de "La promesse", un film de Patrice Leconte qui a figuré dans la sélection officielle de la Mostra de Venise cette année. Il s'agit d'une adaptation d'un roman de l'auteur autrichien Stefan Zweig, tournée en anglais.

Selon Eric Miot, cette oeuvre qui évoque la "Belle époque" d'avant la guerre de 1914 tombe à point nommé un an avant les commémorations de la tragédie européenne.



"Henri", tout dernier film de l'actrice et réalisatrice belge Yolande Moreau, sera projeté en avant-première régionale le vendredi 15 au soir. Moreau ("Quand la mer monte", "Séraphine"...) et Leconte ("Monsieur Hire", "Ridicule"...) sont les invités d'honneur de cette édition 2013 et de longs métrages plus anciens correspondant aux grands moments de leurs carrières respectives sont au programme.

100 films présentés d'ici au 17 novembre


Sur la centaine de films présentés d'ici au 17 novembre, dont une sélection d'Europe de l'Est et une autre du reste du monde, une quarantaine le seront en avant-première française, voire, pour certains, inédits.

Les 150 ans de la guerre de Sécession sont évoqués dans la sélection intitulée "Nord contre Sud". Les spectateurs auront droit à "Autant en emporte le vent" sur grand écran et à 13 autres oeuvres, de "Naissance d'une nation" de David Griffith (1915) à "Lincoln" de Steven Spielberg (2012), en passant par "La Charge victorieuse" de John Huston (1951) ou "Les cavaliers" de John Ford (1959).

Sur un ton plus léger, le Festival présente une rétrospective "Drôles d'espions" de 12 films d'espionnage des années 1960, âge d'or du genre évidemment marqué par la Guerre froide, d'OSS 117 à James Bond, fantasmes, gadgets et bagarres à la clef.

Les enfants ont leur propre "festival". A noter "Il était une forêt", voyage au coeur de la jungle tropicale, de Luc Jacquet, le réalisateur de "La Marche de l'Empereur" et du "Renard et l'enfant".

Le volet professionnel à l'intention des distributeurs, exploitants, fournisseurs et institutions, est destiné à prendre une place de plus en plus importante dans ce festival.

Du 13 au 15 novembre, des séances de prévisionnement sont proposées aux exploitants de cinéma et les professionnels ont l'occasion de discuter de films projetés en avant-première. A quoi s'ajoutent les 16 et 17 novembre, les "ArrasDays", dont le but est de promouvoir des coproductions internationales, et d'abord européennes, en dévoilant des projets de films, fictions ou documentaires, encore à l'état de scénario.

"Arras porte d'entrée pour le cinéma du nord et de l'est"


La "compétition européenne" réunit neuf longs métrages -chacun d'un pays différent- en première française. Le jury présidé par le réalisateur Philippe Faucon décernera le 17 novembre à 19H00 l'Atlas d'or (Grand prix du jury) et l'Atlas d'argent (Prix de la mise en scène).

Il aura à départager "Chasing the wind" de Rune Denstad Langlo (Norvège), "The disciple" d'Ulrika Bengts (Finlande), "Kertu", d'Ilmar Raag (Estonie), "The girl from the wardrobe" de Bodo Kox (Pologne), "Miracle" de Juraj Lehotsky (Slovaquie), "Le grand cahier" de Janos Szasz (Hongrie), "The Japanese dog" de Tudor Christian Jurgiu Roumanie), "The priest children" de Vinko Bresan (Croatie) et "West" de Christian Schochow (Allemagne). 

"Arras est devenu la porte d'entrée pour le cinéma venu du Nord et de l'Est, comme Montpellier l'est pour le cinéma du Sud et Toulouse pour le cinéma espagnol", estime Eric Miot.
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