Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a présenté mercredi un plan de "résistance économique", doté de 380 millions d'euros, pour faire face à la "vague" de plans sociaux qui se multiplient actuellement dans l'industrie française. Arc International pourrait en bénéficier.
"Nous avons décidé d'organiser la résistance économique par des décisions et des moyens exceptionnels pour faire en sorte que nous puissions préserver nos outils industriels et sauver le plus possible d'emplois", a affirmé le ministre à la presse après la présentation de son plan en Conseil des ministres.
Pour doter son ministère de nouveaux moyens, M. Montebourg a dépoussiéré le Fonds de développement économique et social (FDES), créé en 1948
et qui dispose de 80 millions d'euros. "Il a servi à la France dans toutes les circonstances exceptionnelles", a-t-il rappelé.
Le FDES sera doté de 300 millions d'euros supplémentaires afin de secourir des entreprises en difficulté, de plus de 400 salariés, comme le fabricant d'électroménager FagorBrandt, Kem One, l'ex-pôle vinylique du groupe chimique Arkema, le leader mondial des arts de la table Arc International.
Mais nos journalistes Didier Pithon et Antoine Morvan ont constaté que cette annonce suscitait surtout des interrogations chez les salariés.