Arc International n'exclut pas d'avoir à licencier dans son site d'Arques

Le patron d'Arc International, Patrick Puy, qui évoque dans un entretien mercredi à la Voix du Nord un "sureffectif" dans son site d'Arques, n'exclut pas de procéder à des licenciements "sur le court-moyen terme".

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"Il est clair qu'il y a un sureffectif à Arques (...) Il est clair aussi que si on regarde tous les départs à la retraite d'ici douze ans, nous n'aurons plus assez
de personnel à cette échéance
", a déclaré au quotidien nordiste le président du directoire du leader mondial des arts de la table.

"Malheureusement ces personnes partent un peu trop tard par rapport au plan de charge", poursuit M. Puy, pour qui "il faudra probablement anticiper pas mal de départs". "Il va falloir adapter. Ça peut vouloir dire des licenciements", a déclaré M. Puy, pour qui il s'agit d'une "option".

"Il y a un hiatus..."

"Sur le très long terme, il n'y a pas de problème, sur le court-moyen terme, il y a un hiatus qu'il va falloir régler", estime M. Puy. Il n'écarte pas, pour autant, d'autres pistes, en fonction "de la nature de l'investisseur à venir".

Arc International, en difficulté, emploie environ 5.800 personnes à Arques sur un effectif total de près de 12.000 collaborateurs dans le monde. Le groupe exporte ses produits des arts de la table (assiettes, verres, etc.) dans plus de 160 pays, notamment sous les marques Luminarc, Arcoroc et Cristal
d'Arques. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 978 millions d'euros en 2012 contre 1,1 milliard en 2011.

A la recherche d'un investisseur

Selon Patrick Puy, la dette du groupe s'élève à 360 millions d'euros, et non 500 millions d'euros comme avancé précédemment. Malgré cette dette, "cette entreprise-là séduira beaucoup de gens. On a déjà une quinzaine de marques d'intérêts très importantes de la part de groupes industriels et financiers", a affirmé M. Puy.

La direction d'Arc international cherche un investisseur, qui pourrait prendre la majorité du capital avant fin 2014, au détriment de la famille Durand, propriétaire du groupe. "Je pense que la famille Durand est prête à ne plus être actionnaire majoritaire, car pour elle c'est l'intérêt de l'entreprise qui prime", a déclaré M. Puy.

La direction souhaite notamment relancer les ventes ainsi que les marques et moderniser ses différents sites, notamment celui d'Arques, "qui manque d'investissements en matière d'automatisation".
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