Les représentants syndicaux des salariés de La Redoute étaient "effondrés" jeudi par l'annonce en comité d'entreprise (CE) des 1.178 suppressions de postes, qu'ils ont vécue comme une "douche froide" pour l'avenir de l'emploi dans l'entreprise.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"L'état d'esprit aujourd'hui, c'est l'effondrement, quand on apprend les 1.200 suppressions de postes", a réagi Jean-Claude Blanquart, délégué syndical CFDT à la sortie du CE, qui se "demande comment on va pouvoir gérer des chiffres aussi importants de suppressions de postes".

Repoartage de Yann Fossurier et Fabien Garreau.
"C'est une grosse douche froide concernant l'emploi, ça c'est sûr", a réagi de son côté Fabrice Peeters, délégué syndical CGT, la mine défaite, comme tous ses collègues. "Là, c'est la colère, j'ai envoyé quelques messages à quelques collègues qui m'ont répondu et ils sont tous abattus. Ils se demandent si aujourd'hui ils ne vont pas cesser le travail, parce que l'annonce est tellement fracassante, tellement assommante que je pense que les bras de chacun en sont tombés", a ajouté Fabrice Peeters.

"C'est énorme"

Pour Nordine Ouali, délégué syndical CFDT, la direction de La Redoute s'est rendue coupable de mensonge : "Ils nous ont toujours dit qu'il allait y avoir un plan social équivalent à celui de 2008. Ils ont menti jusqu'au bout et là, aujourd'hui, on arrive à 1.178 suppressions de postes". "C'est énorme, c'est énorme, je me mets à la place des collègues, de tout le monde, franchement, c'est énorme, déjà dans une région touchée par le chômage, par la précarité. On ne s'attendait pas à des annonces pareilles", a-t-il ajouté.

Les syndicats de La Redoute n'excluaient pas de mener en représailles des actions coups de poing, comme de manifester lors du déplacement à Lille du Stade Rennais, club de football propriété de la famille Pinault, le 25 janvier.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information