Le gaz de houille existe en quantité dans le sous-sol de l'ancien bassin minier du Nord Pas-de-Calais. Une étude qui dresse un portrait très engageant des activités en cours et à venir de l’entreprise European Gas Limited (EGL), titulaire de plusieurs permis dans la région.
Pour certains, c'est l'avenir, pour d'autres, un cauchemar écologique. «D’après les estimations réalisées, le prix de revient du gaz de houille serait moitié moins cher que le prix actuel du marché du gaz." «Les ressources estimées par EGL représentent près d’une année de la consommation nationale de gaz, soit près de 10 ans de la consommation de gaz de la région au rythme actuel.» Par ailleurs, le gaz de houille pourrait générer 850 emplois, non délocalisables, selon les estimations d'EGL.
Après avoir participé à la mission d'enquête, Jean-François Caron, président du groupe EELV au conseil régional Nord-Pas-de-Calais, ainsi qu’Emmanuel Cau, vice-président Aménagement du territoire et environnement, ont claqué la porte. Ils dénoncent la partialité des experts. Selon eux, les techniques d'extraction ne sont pas clairement définies. La fracturation hydraulique, qui consiste à libérer le gaz en propulsant de l'eau mélangée à des produits chimiques aurait causé de graves dégâts sur l'environnement aux Etats-Unis. Elle est interdite en France.
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Jacques Vernier, maire de Douai, polytechnicien, ancien directeur de l'agence de l'eau Artois-Picardie, spécialiste des questions de pollution des nappes phréatiques, sera notre invité.