Valenciennes, quasiment relégué en Ligue 2 après sa défaite samedi à Guingamp lors de la 35e journée de Ligue 1 (1-0), aura besoin d'un "grand miracle" pour se maintenir, a déclaré à la presse après le match son président, Jean-Raymond Legrand.
Les Nordistes comptent neuf points de retard sur le premier non relégable, Evian-Thonon, et une différence de buts très défavorable (-24 contre -16), alors qu'il ne reste que neuf points à distribuer d'ici la fin du Championnat.
"On n'est pas relégué mais (la défaite) complique très, très fortement notre maintien. Les miracles arrivent, mais il faudrait franchement un grand miracle", a poursuivi Jean-Raymond Legrand.
"On va me prendre pour un fou si je dis que j'y crois. Mais même s'il ne reste que 1 ou 2% de chances, on va espérer. Mais il ne faut pas non plus penser que les miracles arrivent dans le foot", a-t-il ajouté.
De l'aide, ou un départ
Le président valenciennois, qui avait annoncé mardi qu'il ne comblerait plus le déficit avec ses deniers personnels, évoquant même un éventuel départ à l'issue de la saison, est par ailleurs revenu sur son avenir à la tête du club."J'ai fait un appel à tout le monde la semaine dernière (pour soutenir le club financièrement). Si les gens ne viennent pas m'aider, je prendrai mes décisions, peut-être douloureuses, la semaine prochaine", a-t-il indiqué.
Pour son entraîneur Ariël Jacobs, Valenciennes est quasiment condamné à la relégation faute d'avoir su bien négocier les "moments charnières" du Championnat. "On a eu plusieurs moments charnières tout au long du championnat, dont la perte de deux points à domicile contre Sochaux (2-2 le 22 février), puis contre Ajaccio (2-3 le 22 mars). Deux moments où on a mené au score, avec l'emprise sur le match, quasiment terminé. On a gâché cinq points qu'il manque maintenant", a expliqué le technicien belge, arrivé en remplacement de Daniel Sanchez au mois d'octobre.
Quant à savoir si VA était condamné à la L2, Jacobs a expliqué: "Même si les maths peuvent parfois être très difficiles, il faut y aller (y croire, ndlr)".