La blessure a heureusement été assez superficielle pour que le gérant du magasin Netto de Courrières se rende à son travail dès aujourd'hui. Mais, parmi les sept salariés du magasin, le ras le bol est bien présent.
"J'en suis à la question : continuer ou pas... J'ai une famille, j'ai une femme, un enfant et je n'ai pas envie de venir au boulot pour me faire tuer !", explique Alain, l'un des salariés de Netto qui a vécu quatre braquages en quatre mois.Dans l'entrée, des impacts de balles sont encore visibles, quatre tirs de 9 mm. Laurent Devos, le gérant du magasin, qui a donc été blessé samedi soir (lire ci-dessous), explique avoir connu quelque huit vols à main armée et remarque que l'"On sent aujourd'hui une recrudescence de ces braquages". Néanmoins, pas question de fermer pour autant, pour lui, ses sept salariés et ses clients.
Des clients qui d'ailleurs sont venus prendre de ses nouvelles aujourd'hui. Par ailleurs, des patrouilles de police vont être renforcées dans le secteur. Les individus, qui avaient pris la fuite à pied sont toujours recherchés.