Les autorités francophones et germanophones de Belgique ont décidé d'unir leurs efforts à ceux de leurs homologues flamandes pour défendre la "frite belge" et la faire inscrire par l'Unesco au patrimoine culturel de l'humanité.
##fr3r_https_disabled##La Flandre, la région néerlandophone du nord du royaume où vivent quelque 6 des 11 millions de Belges, a inscrit depuis un an à la liste de son "patrimoine immatériel" le très populaire plat de pommes-de-terre cuites dans de l'huile de friture. La Communauté Wallonie-Bruxelles, l'instance politique qui représente les quelque 4,5 millions de francophones, ainsi que la petite Communauté germanophone, qui rassemble les 70.000 personnes parlant l'allemand dans l'est du pays, "s'apprêtent à faire de même", a indiqué le ministre wallon de l'Agriculture, René Collin, cité par l'agence Belga.
Cette annonce intervient à quelques jours du lancement de la quatrième "semaine de la frite", qui aura lieu du 1er au 7 décembre et au cours de laquelle des "cornets de frites" seront distribués gratuitement dans les friteries, fritkots (en néerlandais) et autres baraques à frites du royaume. Le site www.semainedelafrite.be invite les Belges, sous le slogan "Tous ensemble pour notre frite belge!", à signer une pétition pour que leur snack préféré rejoigne les cuisines françaises et mexicaines, notamment, parmi les spécialités culinaires classées par l'Unesco, et que la frite belge rentre ainsi "dans l'Histoire".