Manuel Valls a commémoré ce samedi le 40e anniversaire de la catastrophe minière de Liévin. L'occasion pour le Premier ministre de rendre un hommage appuyé au monde ouvrier qui a contribué à "bâtir la France". Le 27 décembre 1974, un coup de grisou avait coûté la vie à 42 mineurs du Pas-de-Calais.
Manuel Valls a commémoré ce samedi le 40e anniversaire de la catastrophe minière de Liévin, coup de grisou le meurtrier de l'après guerre, alors que les charbonnages sont déjà sur le déclin.Le Premier ministre a fait le déplacement dans la cité minière, pour rendre un hommage appuyé au monde ouvrier qui a contribué à "bâtir la France".
Le 27 décembre 1974, la catastrophe de Liévin fait 42 morts
Il y a 40 ans, le 27 décembre 1974, à la reprise après la trêve de Noël, un coup de grisou, à 06H30, emporte 42 hommes descendus à la fosse des Six-Sillons à Liévin.Retour sur ce drame avec Fabien Garreau et Gonzague Vandamme
Fabien Garreau & Gonzague Vandamme
Honorer la mémoire des victimes, "c'est aussi accomplir un devoir envers tous les ouvriers des mines qui, durant près de trois siècles, ont fait de la FranceNous sommes infiniment redevables à ce peuple de la mine
une grande nation, une grande nation industrielle", a expliqué le Premier ministre.
"Nous sommes infiniment redevables à ce peuple de la mine", a-t-il fait valoir.
M. Valls a salué, plus globalement, le "monde ouvrier". "Oui, les ouvriers ont tenu une place centrale dans le destin de notre Nation", a-t-il lancé.Oui, les ouvriers ont tenu une place centrale dans le destin de notre Nation
"Le monde ouvrier a fait avancer l'Histoire. A travers sa participation au dessein économique de notre pays, bien sûr. A travers, surtout, la prise de conscience de lui-même, ses luttes syndicales, sociales, politiques", a expliqué le chef du gouvernement, rappelant que la France comptait toujours "plus de 6 millions d'ouvriers".
"La gauche française, le socialisme, le syndicalisme se sont construits avec ces combats", a souligné le Premier ministre, pour qui les ouvriers ont "pris toute
leur part aux progrès économiques et sociaux" et "bâti la France".
François Mitterrand avait commémoré le 20e anniversaire de cette tragédie en 1994.