"Il n'y a aucun survivant" dans le crash dans les Alpes françaises de l'Airbus A320 de la compagnie Germanwings assurant la liaison entre Barcelone et Düsseldorf avec 148 personnes, a déclaré à la presse le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, mardi à Lille.
"Il y a eu un appel de détresse enregistré à 10H47. Ce signal de détresse montrait que l'avion était à 5.000 pieds, dans une situation anormale", a indiqué M. Vidalies, qui a précisé que le crash avait eu lieu "peu après" ce signal. "L'avion s'est écrasé dans le massif de l'Estrop. C'est une zone qui est enneigée, inaccessible par des véhicules, mais qui a pu être survolée par des hélicoptères", a précisé le secrétaire d'Etat, qui devait se rendre sur place avec d'autres membres du gouvernement.
Interrogé sur les conditions météorologiques, M. Vidalies a dit "qu'elles n'étaient pas spécialement mauvaises". "Nous n'avons pas plus d'indications, si ce n'est qu'il y a eu des difficultés et que l'avion était en détresse puisque l'appel de détresse a bien été enregistré à 10h47 et qu'il s'est écrasé peu après", a dit M. Vidalies, qui s'exprimait en marge du SIFER 2015, salon international de l'industrie ferroviaire. "Nous n'avons pas de précision sur l'appareil, c'est un avion A320, pas particulièrement ancien", a-t-il ajouté. L'avion transportait 142 passagers et six personnels d'équipage.