Une enquête avait été ouverte suite à la découverte le 17 octobre dernier d’une carcasse de chien calcinée.
Mi-octobre, un agriculteur de Lehaucourt (Aisne) avait retrouvé le corps carbonisé d’un chien dans son champ.
Enchaîné, l’animal avait été brûlé en pleine journée.
Des canettes de bières vides avaient été retrouvées près de sa carcasse.
Un reportage d'Eric Henry, Rémi Vivenot et Mathieu Krim. Avec Raymond Froment, maire (France insoumise) de Léhaucourt ; Gabrielle Paillot, auteure d'une pétition pour la reconnaissance des crimes envers les animaux et maître Gilles Laurent, avocat.
Selon le Courrier Picard, l’enquête concernant ce fait-divers aurait mené à la mise en cause du propriétaire.
Ce dernier, qui avait d'abord expliqué aux gendarmes que son berger malinois s'était échappé de sa propriété, a fini par avouer les faits.
L'homme n'est pas poursuivi pour acte de cruauté, car l'autopsie a révélé que l'animal était déjà mort au moment de son incinération.
En revanche, il est mis en cause pour deux infractions :
- Jet de sous-produits animaux : c'est à dire le fait d'avoir abandonné une carcasse animale dans la nature
- Placement et maintien d’un animal dans un habitat pouvant être cause de souffrance
Selon le parquet, il n'encoure pas de peine de prison, mais ces infractions sont passibles d'amendes.
Au moment des faits, Raymond Froment, le maire de Lehaucourt, s'était dit "bouleversé" par l'affaire.
Aujourd'hui, il se sent soulagé et "ravi d'apprendre que cette histoire ne soit pas restée sans suite".