INSOLITE. Leurs décos de Noël attirent les curieux, la Ville de Soissons leur impose de répondre aux normes d'accueil

Depuis trois ans, la maison décorée de Michaël et Ludivine Nivart à Soissons attire des dizaines de curieux. Fin novembre, ils ont reçu un courrier de la Ville leur demandant de répondre à certaines normes d'accueil au public. Une aberration pour ce couple de passionnés.

À Soissons, pas moins de 9 000 ampoules et 650 mètres de guirlandes parent la maison de Ludivine et Michaël Nivart. Depuis trois ans pour les fêtes de fin d'année, le couple décore son domicile d'un son et lumière féérique et propose même des gâteaux aux visiteurs qui s'avancent pour contempler leur travail. Chaque week end, la maison attire plusieurs dizaines de visiteurs

Mickaël les accueille bien sûr en costume de père Noël. "Avec ce qu'il se passe dans le monde, on a besoin de réconfort, de beauté, d'illumination," souligne-t-il.


Sommés de se mettre aux normes

Mais le 28 novembre, le couple a reçu un courrier recommandé de la Ville de Soissons. La Mairie lui demande d'obtenir une d'autorisation en tant qu'établissement recevant du public avant de pouvoir continuer à divertir les passants. Pour obtenir cette autorisation, Michaël et Ludivine Nivart doivent répondre à des normes d'accueil, en dotant notamment leur maison d'un accès handicapés et d'une sécurité incendie.

Cette sommation, ces Soissonnais la jugent absurde. "Ils ne rentrent pas à l'intérieur, note Mickaël. Ils ont juste accès au jardin et à l'arrière, ainsi qu'à la pergola pour les gâteaux et le café. Sinon tout est vérifié et sécurisé pour éviter les problèmes d'électricité."
 

Couverts par leurs assurances

Le couple dénonce un excès de zêle, d'autant que leur maison n'est pas la seule à attirer du public à Soissons. Il ne voit pas de danger dans ses activités. "J'ai justement appelé les assurances tout de suite pour savoir s'il n'y avait pas de problème. Une experte en assurance dit elle-même qui nous a dit que la responsabilité civile marche, un avocat nous a assuré que le droit était avec nous... Là-dessus, je pense qu'on est couverts de chez couverts," assure Ludivine.

La Municipalité de Soissons n'a pas donné suite à notre demande d'interview. Ludivine et Michael ont rendez-vous ce vendredi 13 décembre avec un de ses représentants. Pour Michael, le pire serait de devoir démonter toutes ses illuminations.

 

Notre reportage à Soissons (Aisne)

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